[collapsed title="la spiranthe d'été"]La spiranthe d’été
C’est l’orchidée la plus exigeante en humidité, disparaissant dès que le sol devient trop sec ; on ne la connaît plus que de quelques secteurs de Savoie. Le CEN Savoie suit donc annuellement la petite population de Chautagne, qui pourrait regagner un peu de terrain si les drains pouvaient être obturés. Deux autres orchidées sont nettement « hygrophiles » : l’épipactis des marais et l’orchis des marais mais le liparis de Loesel, seule orchidée « d’importance européenne », a déjà disparu de Chautagne. Qui sait si la banque de gaine présente dans le sol … ou un projet de réintroduction ne pourront pas un jour voir refleurir ce discret fleuron de Natura 2000 ![/collapsed]
[collapsed title="les potamots"]Les potamots
Plusieurs espèces d’aspects très différents se trouvent dans le lac du Bourget, du potamot pectiné très fin en formations denses, au potamot perfolié aux tiges isolées et à grosses feuilles ; face au déclin des roselières apportant un abri à cette végétation fragile à l’arrachement mais aussi au « pâturage » par les carpes, cygnes et ragondins (3 espèces non autochtones), ces espèces ont énormément de mal à reprendre pied. Venant fleurir et fructifier à la surface de l’eau, il sont vulnérables aux agressions mécaniques de la houle, des déchets et des bateaux.[/collapsed]
[collapsed title="les characées"]Les characées
Cette végétation primitive (algues) compose la très grosse majorité des « herbiers » du lac du Bourget. Si les plus tolérantes aux nitrates et phosphates y sont réapparues depuis une vingtaine d’années, les plus exigeantes en eau pure sont encore rare voire disparues. Leurs matelas parfois hauts et denses sont désagréables pour les baigneurs, mais constituent un support de frai longtemps méconnu pour le brochet, désormais commun dans le lac. Nourriture favorite de la Nette rousse par exemple, on en trouve jusque vers 12 mètres de profondeur, témoin du regain de transparence des eaux.[/collapsed]
[collapsed title="les nénuphars"]Les nénuphars
Le lac du Bourget abrite encore de belles populations des deux espèces de nénuphars, bien que le nénuphar blanc semble en train de céder le pas au nénuphar jaune. La bonne santé de ces espèces réputées vulnérables à la houle (surtout après disparition de la protection des roselières) suggère une force exceptionnelle de leurs rhizomes, mais reste une source d’étonnement pour les visiteurs suisses (qui ont perdu ce patrimoine au Léman par exemple). Les radeaux denses de leurs feuilles forment un abri irremplaçable pour le frai, les alevins de poissons, pour les bains de soleil d’amphibiens et reptiles, voire des nids d’oiseaux … en même temps qu’un régal pour l’œil.[/collapsed]