Principales espèces animales

 [collapsed title="Le castor d'Europe"]

le castor d’Eurasie

Exterminé par l’homme et réintroduit sur le Rhône haut-savoyard dans les années 1970, le castor a rapidement recolonisé la Chautagne grâce à la populiculture et à son réseau de drain ; le lac moins riche en nourriture (saules, peuplier, végétation herbacée proche de l’eau) a attendu 1998. Il est aujourd’hui bien peuplé, et le castor y montre sa capacité à cohabiter pacifiquement avec les activités humaines, sans « dégâts » contrairement à la Chautagne et aux ruisseaux périurbains où ses activités de barrage ou d’abattage peuvent causer des préjudices économiques ou de sécurité.

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[collapsed title="Le sonneur à ventre jaune"]Image retirée.1193.pdf[/collapsed] 

[collapsed title="Le cistude d'Europe"]Image retirée.1220.pdf[/collapsed] 

[collapsed title="La couleuvre vipérine"]La couleuvre vipérine

C’est la plus aquatique de nos couleuvres ; sa ressemblance avec la vipère a pu lui valoir une certaine sécurité durant des millions d’année, aujourd’hui il est important d’informer nageurs, pêcheurs, plagistes ... que cette espèce est inoffensive et protégée par la loi ! Capable de longues apnées, elle poursuit sous l’eau petite faune aquatique dont elle est un prédateur attitré.[/collapsed]

[collapsed title="Le Martin pêcheur"]Image retirée.martin-pecheurdeurope.pdf[/collapsed] 

[collapsed title="Le Milan noir"] Image retirée.milan-noir.pdf[/collapsed] 

[collapsed title="Le Blongios nain"]Le Blongios, un « phare » pour les roselières

Les roselières sont unanimement reconnues comme un atout paysager ; un simple objectif d’habillage esthétique des berges ne suffira pas à ce petit héron migrateur. Exigeant au moins 1 ou 2 ha de roseaux aquatiques pour vivre, avec des tiges solides pour s’y agripper, et des proies abondantes (petits poissons, gros invertébrés), le blongios nous oblige à mettre la barre haut en matière de conservation, de restauration et de tranquillité des roselières : c’est son rôle d’ « espèce phare » … Le lac du Bourget en abritent une petite dizaine de couples ; juste de quoi assurer son rôle dans le maillage européen des petites populations de cette espèce en déclin.Image retirée.blongios-nain.pdf[/collapsed]

[collapsed title="Le butor étoilé"]Le butor étoilé

Ce héron non (encore) nicheur en Savoie y est un hivernant très régulier ; s’il n’était pas en si mauvaise posture en Europe on pourrait espérer voir un couple se décider à nicher au sud ou au nord du Bourget. En effet les roselières aquatiques même diminuées y sont globalement assez vastes, quoique encore trop morcelées peut être … Cinq espèces de hérons sont nicheurs dans ce site Natura 2000 ; la seule autre espèce non reproductrice est la Grande aigrette (les hérons crabier et garde-bœufs sont nicheurs occasionnels). Cette famille est un atout important pour la découverte nature.[/collapsed]

[collapsed title="La gorgebleue"]Chant du cygne pour la gorgebleue ?

Ce joli passereau paludicole a quasiment disparu des derniers marais de Savoie  et des bras envasés du Rhône ; ses derniers couples connus dépendent d’un biotope de substitution : les larges drains de l’agriculture et de la populiculture extensives … L’espèce subsiste dans la Réserve natrurelle des marais de Lavours toute proche ; la restauration des niveaux d’eau et d’une végétation favorables permettra-t-elle de pérenniser ce noyau fragile ? Les migrateurs et chanteurs qu’on observe encore chaque année le laissent espérer …

Image retirée.gorgebleue-amiroir.pdf[/collapsed]

[collapsed title="Les papillons de Chautagne"]5 papillons armoirie des marais de Chautagne

Cuivré des marais, azurés des palluds et de la sanguisorbe, fadet des laîches et damier de la succise : ce sont de loin les espèces qui, vu de l’Europe, donnent à ce site natura 2000 sa plus haute valeur – et une de ses principales responsabilités. Leur conservation exige d’abord le maintien ou la restauration de milieux herbacés ouverts ; le CEN Savoie a pour ce faire restauré et rendu à un usage agricole 150 ha abandonnés, aujourd’hui entretenus par fauche tardive par 15 exploitants, avec des aides de l’Europe. Mais il faut aussi restaurer un niveau d’eau dramatiquement rabaissé par des décennies de drainage, et de rabattement des niveaux d’eau du Rhône comme du lac.[/collapsed]

[collapsed title="Le sanglier"]Comme un sanglier dans un jeu de quilles

Les milieux humides vastes et en bon état font très bon ménage avec le sanglier, qui à des niveaux de population raisonnable  leur apporte diversité et dynamisme. Mais la Chautagne n’est pas en bon état, et la population de sanglier est dopée par une maïsiculture intensive jusqu’au cœur du site depuis 40 ans. D’où un effet déprédateur sur ces cultures mais aussi sur la végétation et la petite faune terrestre. Seul l’arrêt de ce maïs, le rabattement des niveaux de population et la redistribution de la pression de chasse permettront de rendre à cette magnifique espèce la place et le rôle qui lui reviennent dans le milieu naturel.

Au sud du lac du Bourget, site encore plus contraint et fragile, le CEN Savolie a demandé aux louvetiers d'exercer une forte pression de destruction par pièges-cages.[/collapsed]

[collapsed title="Araignées"]Quelques araignées remarquables

Sur les plages de cailloux, Pardosa wagleri traque les insectes au sol de ses sprints fulgurants, tandis que Larinia bonneti attend les insectes volants dans sa toile de soie collante … la misumène variable quant à elle attend à l’affût les insectes pollinisateurs dans les fleurs, la dolomède poursuit ses proies sur l’eau … sous l’eau il ne manque l’argyronète, disparue en même temps que les mares et autres petits milieux aquatiques très végétalisés que le lac a perdus sous l’urbanisation et de la régulation de ses niveaux … l’arachnofaune n’en demeure pas moins le premier démoustiqueur de nos milieux naturels – sans espèces dangereuses, mordeuses (et encore moins « piqueuses ») bien entendu ![/collapsed]

[collapsed title="Oiseaux d'eau hivernants"]Les canards hivernants

Les oiseaux d’eau ont constitué le critère de base de désignation de ce « site Ramsar », d’importance internationale. Largement dominé par la foulque et les canards, ils atteignent en effet régulièrement les 20000 individus sur le lac du Bourget. Ceci grâce à la qualité du milieu mais surtout à sa tranquillité, désormais largement garantie par la mise en réserve de chasse des principales baies. Les canards plongeurs dominent (fuligules milouin et morillon), capables d’aller se nourrir de végétaux (pour le milouin) ou de mollusques (pour le morillon) ; sachant que depuis l’invasion du lac par la moule zébrée, même les espèces herbivores se sont mises à la « malacophagie » ! Garrot à œil d’or, fuligule nyroca, eider à duvet etc… sont moins nombreux, ainsi que les canards de surface colvert, chipeau, sarcelle d’hiver …[/collapsed]

[collapsed title="Quelques araignées"]Quelques araignées

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